Dans certains cas précis, la nomination d’un auditeur auprès d’un SAS est obligatoire. D’ autant plus que les partenaires de la société sont exposés à de lourdes pénalités en cas de non-respect de cette obligation légale. En particulier, afin d’assurer la transparence financière de la structure, cet auditeur est généralement nommé pour 6 ans, à commencer par la création de l’entreprise. Il va sans dire que la nomination d’un contrôleur légal des comptes doit suivre une procédure bien définie et sa révocation. Missions, formalités de nomination de commissaire, licenciement… apprenez tout ce que vous devez savoir sur l’auditeur au sein d’un SAS dans cet article.
Plan de l'article
Quelles sont les tâches d’un auditeur dans un SAS ?
Un auditeur est une personne extérieure au SAS qui a pour tâche principale de s’assurer que les comptes et les finances de l’entreprise sont réguliers, sincères et transparents. Cela s’applique à la fois aux employés de la structure et à l’État.
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Les principaux rôles de l’auditeur dans un SAS
En particulier, il s’occupe de :
- Examiner les états financiers de cette société par actions, c’est-à-dire son bilan, son compte de profits et pertes et ses notes
- Assurer la régularité des données comptables et financières de l’entreprise par le biais d’un audit (ces informations doivent d’abord être objectives reflétant la situation financière et économique de la société)
.
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Mais ce n’est pas tout ! Ce professionnel de la comptabilité joue également un rôle important dans la vie sociale et dans certaines approches liées à la vie de SAS. C’est le cas lors de l’augmentation du capital social, du versement de dividendes en actions ou du versement de dividendes en actions. Décision de convertir SAS en un autre type de société (sociétés à responsabilité limitée, EURL, SA…). Elle est également chargée de surveiller l’égalité entre partenaires, en particulier dans la répartition des bénéfices. Cela ne signifie pas qu’il peut affecter la gestion et le fonctionnement quotidiens de la société. La loi fixe également les limites qu’elle ne doit pas dépasser.
Notez que lorsque vous transformez un SAS, la valeur des actifs dans les actifs sociaux et d’autres points importants change également. Au cours de cette transaction, un rapport sur la valeur des biens doit être préparé par le commissaire, qui fera l’objet d’un procès-verbal de réunion, puis soumis au registre pour confirmer la conversion.
Autres obligations de l’auditeur
Outre la préparation du rapport de gestion, le commissaire aux comptes externe : Respecter le secret professionnel dans l’exercice de ses fonctions . En fait, il a accès à des informations confidentielles par l’intermédiaire de SAS. En revanche, cette obligation n’a pas à respecter cette obligation lorsqu’elle fournit des informations à l’administration ou à l’État. La loi l’oblige également à dénoncer les actes criminels dont il a eu connaissance au cours de sa mission (lors de la préparation de son rapport de gestion, etc.). Mais aussi de notifier l’assemblée générale, les fonctionnaires de la structure ou du registre du Tribunal de commerce lorsqu’il constate des manœuvres ou des opérations susceptibles de compromettre la poursuite de l’activité de la société.
Il convient de noter que les diligents spécifiques doivent être pris en compte dans le rapport de l’auditeur impliqué dans les petites SAS. En fait, dans ce cas, les obligations de se conformer à une norme de pratique professionnelle (CIP) sont énoncées dans le rapport de la Commissaires aux comptes.
Dans quels cas la nomination d’un auditeur dans un SAS est-elle obligatoire ?
En règle générale, la nomination d’un auditeur auprès d’un SAS est facultative. D’autre part, la loi prévoit des exceptions lorsque cette structure est requise pour nommer un commissaire aux comptes externe et un auditeur alternatif. C’est le cas si l’entreprise remplit au moins deux des trois conditions suivantes :
- Bilan total de plus de 1 000 000€
- A Chiffre d’affaires hors TVA supérieur à 2 000 000€
- Une main-d’œuvre moyenne de plus de 20 salariés
La nomination de cet auditeur est également obligatoire si les partenaires de l’Assemblée Générale Annuelle décident de vous. Ceci est conforme aux exigences légales de SAS. Il en va de même si un ou plusieurs associés (qui représentent au moins 10% du capital social représenter) décident de prendre une action ou une décision judiciaire pour demander la nomination d’un contrôleur légal des comptes et d’un commissaire aux comptes adjoint.
En outre, la société par actions doit le faire si elle est contrôlée ou contrôlée par une autre société (dans le cas de l’exploitation de SAS et de SAS Holding). Il s’agit, indépendamment du fait qu’il s’agisse d’un contrôle conjoint ou dans le cadre d’un contrôle exclusif.
Bon à savoir
SAS, qui ne se conforme pas à cette exigence de nomination lorsqu’il y a lieu, est passible d’une peine d’emprisonnement de deux ans. En outre, une amende pouvant aller jusqu’à 30 000€ est infligée.
Comment nommer ce professionnel ? Comptabilité ?
La nomination d’un auditeur auprès d’un SAS doit, bien entendu, suivre une procédure spéciale.
Décision à Ern
Lors de la nomination d’un Les auditeurs SAS peuvent aboutir à deux cas. D’une part, les associés de la société nomment à l’unanimité un avec un AGO. Cela donnera lieu à un registre de la date limite qui confirmera cette décision . D’autre part, le Président de SAS a la possibilité de soumettre une requête au Président du Tribunal de Commerce auprès du Président du Tribunal de Commerce de la Société, si les partenaires ne sont pas d’accord. Il appartient donc à ce dernier de nommer le commissaire aux comptes. Ces derniers doivent en tout état de cause être choisis à partir de la liste officielle des commissaires aux comptes.
Publier un avis au moment des annonces légales (JAL)
Afin d’informer les tiers de cette décision d’appel, SAS doit adopter une formalité publicitaire. Tout ce qu’elle doit faire est d’afficher un avis à un JAL autorisé de son département du siège. Pour être valide, vous devez cette annonce légale, bien sûr, contient des mentions contraignantes . Cela s’applique en particulier à l’identité du vérificateur désigné. Une fois l’avis publié, JAL vous délivrera un document de divulgation, qui doit être soigneusement conservé pour la poursuite de la procédure.
Soumission d’un dossier au centre de formalités de l’entreprise concerné
Pour compléter la procédure de nomination d’un contrôleur légal des comptes, il suffit de déposer un dossier auprès du centre de formalités de l’entreprise dont dépend le SAS. Par conséquent, plusieurs documents justificatifs sont nécessaires pour savoir :
- Une copie de la décision relative à la nomination du commissaire aux comptes certifiée par le représentant légal de SAS Le
- formulaire Cerfa M3, dûment rempli et signé par le président
- de la SAS. n’a pas signé Le
- certificat de publication de l’avis de
- nomination dans un JAL Preuve de l’inscription sur la liste officielle du vérificateur désigné
- Une lettre d’approbation du vérificateur
Cette formalité, bien sûr, coûte. En outre, il ne faut pas oublier de joindre un chèque de 195,38€ à ce dossier déposé au greffe du tribunal compétent.
SAS : Est-il possible de révoquer un auditeur ?
En principe, l’auditeur d’un SAS a un mandat de six ans. A la fin de cette période, les partenaires de l’entreprise auront le choix de la renouveler ou non. D’autre part, dans certaines situations , il est tout à fait possible de mettre fin aux fonctions de ce spécialiste comptable pendant son mandat . Par conséquent, une décision de justice sur la révocation décider. Mais seulement après l’ouverture d’une action en justice par les partenaires de SAS, qui représentent au moins 5% du capital social.
Une révocation est également permise pour une raison directe. Par exemple, les auditeurs ont l’intention de causer des dommages à SAS ou de s’engager dans des manœuvres frauduleuses. En ce qui concerne la démission de ces professionnels dans la vie sociale, cela n’est possible que dans de très rares cas : retraite, raisons de santé…