Pour lancer un kebab, il va de soi qu’il faut avoir les bonnes compétences culinaires et de marketing. En France comme partout ailleurs, l’entrepreneur doit remplir des formalités afin d’avoir les autorisations requises. Pourtant, rien de tout cela ne garantit la réussite du kebabiste. Car, oui, pour marcher dans le pas des kebabistes à succès, il faut connaître leurs astuces les plus subtiles. Découvrons-en quelques-unes ici.
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Choisir une fourchette de prix concurrentielle
Les kebabs ne sont pas des repas coûteux, et se vendent entre 2,9 et 4 euros. Pour attirer la clientèle, le kebabiste procède à une analyse de l’offre de la concurrence à proximité. Il compare les différents prix auxquels sa cible est habituée à prendre son kebab. En général, le prix varie selon la localisation du restaurant et de la qualité de l’aliment. Il faut parfois considérer les services comme la livraison ou une personnalisation de la commande. Pour réussir leur activité, les kebabistes cherchent alors un juste équilibre entre rentabilité et compétitivité.
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Personnaliser l’établissement
La position géographique du kebab est un facteur important qui incitera clientèle. Cette dernière peut vous retrouver plus simplement. Mais au-delà de cette considération, il faut impérativement personnaliser la devanture de l’établissement. Alors que la localisation permet de cibler une clientèle, la devanture est le stimulus qui poussera les prospects à ouvrir votre porte avec l’envie de vous découvrir.
C’est pour cela qu’il ne faut pas choisir le local les yeux fermés. Celui-ci doit répondre à des critères de performances comme une bonne localisation, un aménagement attrayant, un état parfait de la construction. Quant à la déco, vous la ferez à votre goût.
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Avoir un matériel de qualité
Dans le budget d’ouverture du kebab, l’équipement et le matériel occupent une part importante. Par exemple, la rôtissoire à döner est incontournable, mais assez coûteuse. Il en est de même pour les ustensiles de cuisine, et le mobilier pour accueillir les clients. Une fois que vous parvenez à vous équiper et lancer l’activité, il vous faudra penser à certains outils de gestion qui vous faciliteront la tâche.
Il s’agit entre autres :
- d’un terminal de paiement pour encaisser les clients ;
- un logiciel de caisse et une caisse enregistreuse pour la gestion de caisse ;
- d’un logiciel de comptabilité à défaut de recourir aux services d’un expert-comptable ;
Vous pouvez aussi créer un site, un blog ou une page sur internet afin d’avoir une présence digitale et rester proches de vos clients, lire leurs critiques, recevoir leurs notes. Ceci est important si vous comptez élargir votre cible et améliorer la qualité de vos services.
Avoir des fournisseurs fiables
La qualité d’un kebab tient plus de la qualité des ingrédients que du talent du cuisinier. Cela justifie donc que vous triiez sur le volet vos fournisseurs. À défaut, votre réputation en recevra un coup. Ils doivent être choisis selon les types d’ingrédients que vous désirez. Qu’il s’agisse du bio, d’original ou du classique, prenez le temps négocier les prix, les conditions de partenariat, avant d’arrêter vos choix.
S’adapter
Le plus gros risque à prendre dans ce type d’entreprise est de rester purement traditionnel et conservateur. À titre d’exemple, les restaurants et fast-food commencent à proposer la vente à emporter. Bien que cela ne fasse pas partie de la culture kebab, en proposer permettrait d’ouvrir à votre établissement des perspectives d’élargissement. En plus de la salle pour la consommation sur place, un pas-de-porte pour le service à emporter serait parfait pour conquérir de nouveaux types de clients.